De nombreuses espèces sont sensibles aux changements environnementaux, notamment ceux liés à la structure de la végétation. Les boisements d’espèces exotiques sont une activité encore courante et la colonisation des écosystèmes adjacents par les arbres plantés peut être un problème pour la biodiversité en limite ou à l’intérieur de zones protégées, en particulier pour les écosystèmes dominés par une strate herbacée. Notre objectif est d'explorer les effets de l'augmentation de la densité des arbres issus de ces colonisations spontanées sur la richesse, la composition et l’abondance des communautés végétales herbacées, leurs pollinisateurs (e.g. abeilles sauvages et syrphes) et les fourmis. L’objectif de ce poster est de présenter le projet et les méthodes. Les sites d’étude ont été choisis sur un gradient de densités de pins (Pinus nigra & Pinus sylvestris) dans le Causse Méjean. Nous émettons les hypothèses qu’une augmentation de la densité des pins entraînera 1) une diminution de la richesse de la végétation herbacée. 2) des changements de composition des communautés de pollinisateurs et de fourmis. Les réponses des pollinisateurs devraient être en lien avec la richesse des dicotylédones et celles des fourmis avec la structure de la végétation. Comprendre les effets de la colonisation des arbres issus de plantations adjacentes sur la biodiversité est important pour une meilleure gestion cherchant à protéger les espèces des écosystèmes ouverts.