Should we use NVivo or Excel for qualitative data analysis?
Faut-il utiliser NVivo ou Excel pour l’analyse de données qualitatives ?
Résumé
Coding is now a pervasive technique in qualitative data analysis, whether descriptive or theoretical, done manually by highlighting or rearranging text, or digitally using word processors or other software. However, coding relies on the researcher’s reflection and does not think for itself. I compare two types of software here: one built for coding qualitative data and another originally developed for numerical calculations. Which offers more scientific freedom, and what biases come with each? NVivo excels at organising and visualising data within a single file, enabling researchers to view coded sections in context. Its flexibility supports various inferences – inductive, abductive, and deductive – and allows for critical research evaluations. It also makes it easy to create samples. In contrast, Excel is lightweight, easily transferable, compatible with other software, and better at maintaining data anonymity. Its lack of data import reduces hardware demands and errors, while filtering enhances triangulation and quantification. Excel’s cell-based data reformulation aids narrative analysis. Lastly, neither tool proved clearly superior for data immersion (‘Coding Fetishism’) or transitioning to writing.
Faut-il utiliser NVivo ou Excel pour l’analyse de données qualitatives ? Le codage est désormais une technique omniprésente dans l’analyse de données qualitatives, qu’il soit descriptif ou théorique, réalisé manuellement en surlignant ou en réorganisant le texte, ou digitalement à l’aide de traitements de texte ou d’autres logiciels. Le codage est cependant un processus guidé par la réflexion du chercheur et ne se pense pas par lui-même. Je compare ici deux types de logiciels : l’un fut spécifiquement conçu pour le codage de données qualitatives et l’autre fut créé initialement pour le calcul numérique. Quel logiciel offre-t-il la plus grande liberté scientifique et quels sont les biais méthodologiques qui leurs sont associés ? NVivo excelle dans l’organisation et la visualisation des données dans un fichier unique et permet notamment de replacer les sections codées dans leur contexte. Sa flexibilité s’adapte à diverses inférences – inductives, abductives et déductives – et favorise l’évaluation critique des résultats. Ce logiciel encourage également la constitution d’échantillons. En revanche, Excel est léger, aisément transférable, compatible avec d’autres logiciels, il permet d’anonymiser en partie les données. L’impossibilité d’y importer les données réduit les besoins en matériel et, de là, les erreurs informatiques. Par ailleurs, le filtrage améliore la triangulation et la quantification. De même, la reformulation des données dans les cellules facilite l’analyse des récits (« narratives »). Enfin, aucun des deux logiciels n’est préférable pour concernant l’immersion dans les données (« coding fetishism ») ou la transition vers la rédaction.
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Should we use NVivo or Excel for qualitative data analysis (postprint).pdf (1)
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