Même l’effet Warburg est oxydable - Centre de recherche en cancérologie de Lyon (UMR INSERM 1052 ; CNRS 5286 ; Centre Léon Bérard) Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Médecine/Sciences Année : 2018

Même l’effet Warburg est oxydable

Résumé

Au cours du développement tumoral, les cellules malignes reprogramment leur métabolisme pour répondre à la demande en biosynthèses conditionnant l’augmentation de leur biomasse et pour s’adapter aux propriétés de leur microenvironnement. Les avancées récentes de la recherche ont révélé l’étonnante flexibilité des cellules cancéreuses qui alternent entre un métabolisme glycolytique aérobie (appelé effet Warburg) et un métabolisme oxydatif en fonction de leurs conditions de développement, une plasticité métabolique requérant une mutualisation de leurs ressources énergétiques. Dans cette revue, nous présentons ces nouvelles découvertes et discutons d’un modèle décrivant la tumeur comme un écosystème métabolique évolutif tout en insistant sur les applications thérapeutiques qui en découlent.
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Origine : Publication financée par une institution
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Dates et versions

hal-02970106 , version 1 (17-10-2020)

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Citer

Martine Cordier-Bussat, Chantal Thibert, Pierre Sujobert, Laurent Genestier, Éric Fontaine, et al.. Même l’effet Warburg est oxydable : Coopération métabolique et développement tumoral. Médecine/Sciences, 2018, 34 (8-9), pp.701-708. ⟨10.1051/medsci/20183408017⟩. ⟨hal-02970106⟩
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