La carence en fer est la principale cause d'anémie, qui touche environ 40 % des enfants, 37 % des femmes enceintes et 30 % des femmes adultes dans le monde (WHO, 2019). De plus, en réponse à la transition alimentaire mondiale, on s'attend à une raréfaction des aliments d'origine animale au profit des aliments d'origine végétale. Pourtant, le fer dit héminique, qui se trouve essentiellement dans les tissus animaux, est le mieux assimilé par l’organisme. Cette perspective soulève la nécessité de mieux valoriser les co-produits animaux, comme le foie, riche en fer héminique mais peu attractif pour les consommateurs, et de les associer avec des protéines végétales. D’autant plus qu’il a été démontré que l'ajout de tissus animaux aux matrices d'origine végétale améliorait l'absorption du fer végétal non héminique, peu assimilable (Consalez et al., 2022). Dans ce contexte, un aliment mixte contenant une source de protéines animales et une source de protéines végétales, a été formulé et imprimé en 3D. L’objectif de cette étude est d’identifier les formes de fer présentes dans cet aliment mixte et de suivre leur spéciation et leur localisation au cours de la conservation de l’aliment en lien avec la biodisponibilité du fer.