Le bois est un matériau hygroscopique, c’est-à-dire qu’il peut absorber ou désorber de l’eau en fonction de l’humidité relative de l’air ambiant. Cela peut modifier sa masse volumique, ses dimensions mais également ses propriétés mécaniques (résistances et modules). Selon l’approche proposée dans l’Eurocode 5 [1], la résistance en compression à 100°C est inférieure de 25% de celle à 20°C, mais l’effet de la teneur en eau dans le bois n’est pas précisé. Des essais préliminaires menés en 2020 au CSTB [2] ont montré pour la plage de température 20- 100°C qu’au-delà de la température, la résistance en compression était surtout affectée par la teneur en eau du bois. A 100°C, la résistance en compression, pour une masse sèche, est presque identique à la résistance initiale à 20°C. Elle est d’environ 60% de la résistance initiale pour une éprouvette avec une teneur en eau d’environ 10%. Il est donc nécessaire d’étudier l’influence de la température et de la teneur en eau sur la résistance en compression du bois afin de mieux comprendre le comportement du bois