Pourquoi déposer dans HAL ?
Déposer dans HAL présente un double intérêt institutionnel et scientifique, et s’inscrit dans un mouvement plus large, européen et mondial.
Historique de la politique pour l’Accès Ouvert au niveau national et international :
En France :
2016 : Loi pour une République numérique : présentation par l’association des utilisateurs de HAL :
L’article 30 de la loi crée l'article L533-4 du code de la recherche permettant le dépôt de la version acceptée pour publication des articles produits par au moins 50% de fonds publics.
2017 : Appel de Jussieu (signé par l’ENS et le CNRS) : https://jussieucall.org/
2018 : 1er Plan national pour la science ouverte :
2021 2e Plan national pour la science ouverte
https://www.ouvrirlascience.fr/deuxieme-plan-national-pour-la-science-ouverte/
On notera le dernier point du plan : « faire de la Science ouverte le principe par défaut ».
En Europe :
2020 : Plan S , signé par l’ANR, qui va plus loin que le 2e Plan national, avec la Stratégie de rétention des droits :
Cela concerne toutes les publications (pas uniquement les articles) et avec une diffusion (ou un dépôt) immédiate et sans embargo en archive ouverte.
2021 : le Plan S est effectif depuis le 1er janvier.
À l’ENS
Le portail HAL ENS, dont fait partie la collection HAL de l’UMR Pays germaniques, existe depuis 2009.
2016 (juin) : le comité scientifique de l’ENS a voté une résolution en faveur de l’accès libre
2017 (février) : Ouverture d’un poste de Chargé(e) de mission Accès Ouvert.
Contact : Jonathan Guyon Le Bouffy :, titulaire du poste et administrateur du portail.
À PSL :
2020 (mai) : Charte Science ouverte
Au CNRS :
2018 : expérimentation RIBAC-HAL et Conditor : Conditor est un projet soutenu par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le cadre du comité pour la Science Ouverte pour constituer un référentiel de la production scientifique française.
L’équipe projet Conditor a sollicité l’INSHS pour pouvoir disposer de l’ensemble des métadonnées des publications des chercheurs CNRS répertoriées dans RIBAC.
Concrètement, elle consiste à proposer aux chercheurs de saisir les métadonnées de leurs publications dans HAL et non plus dans RIBAC. Ces métadonnées pourront ensuite être récupérées automatiquement dans RIBAC grâce à l'identifiant HAL (IdHAL) du chercheur.
2019 : Feuille de route du CNRS pour la science ouverte
L’objectif est de diffuser en Open Access 100% des publications qui le permettent, en lien avec la loi République numérique.
2020 : Plan Données de la recherche du CNRS
Application à partir de 2020 à l’INSHS :
Obligation pour les chercheurs de remplir le dossier RIBAC à partir du dépôt en texte intégral dans HAL pour les articles, à partir du dépôt d’une notice pour les chapitres d’ouvrages.
Intérêt pour les chercheur.e.s : accessibilité, pérennité, gratuité
· Visibilité : référencement Google scholar, dans les répertoires des dépôts d’archives ouvertes à l’échelle mondiale. (ex : Directory of open access repositories http://v2.sherpa.ac.uk/opendoar/)
· Gratuité d’accès
· Impact scientifique : accroit la diffusion sur le web et le taux de citation
· Travail de saisie moindre : exploitation (exports, liens CRAC, RIBAC, Labintel, pages institutionnelles) (cf https://bib.ens.psl.eu/acces-ouvert/outils/outils-hal )
· Pérennité des fichiers et des liens.
· Le dépôt constitue une preuve d’antériorité.
· Obligation par rapport aux fiches CRAC, RIBAC pour les chercheurs CNRS ( cf support HAL sur les modalités juridiques et techniques)
· Cela permet d’être en conformité avec les politiques de Science ouverte des agences de financement (projets ANR, ERC..)